L’été indien en Bretagne sur la pointe de Pen’Hir

Le décor, Pen-Hir, a.k.a les calanques bretonnes (les photos témoignent). Les protagonistes : une team de 7 comparses bien décidés à voir ce que ça donne la grimpe en falaise, au bord de l’Atlantique, pendant 3 jours du 17 au 19 septembre.

Vers midi le vendredi, après 4h30 de train et une petite heure de route dans une Panda dernier cri (comprendre bien pourrie), arrivés en éclaireurs, Jérôme et Benoît prennent la température des lieux. Ils sont rejoints le soir par le reste de l’équipe, Erlé, Julien, Claire, Annie et Lucie. Ce soir ne fera pas exception, ça dort tôt, on n’est pas là pour déconner.

09h30 sur le pont, enfin sur le parking, les deux BE nous concoctent un premier jour pour nous familiariser avec les lieux. On commence doucement dans le secteur de la dalle des débutants. Vers midi, pendant qu’une partie du groupe (les plus expérimentés) échange ses petites techniques de nœud pour trianguler un relai, les autres essayent de suivre en se disant que quand même ça a l’air vachement compliqué. Il fallait bien suivre parce que dès l’après-midi quatre cordées s’élançaient dans leurs premières grandes voies du week-end, La Roche Décollée et Diabolo. Gros kiff.

Le lendemain matin, tout le monde se chauffe dans le secteur du Cirque des Courants d’air. L’après-midi après avoir révisé les basiques de la grimpe sur coinceur, le groupe des plus expérimentés se donne des petites émotions en mode terrain d’aventure et va se finir les doigts en se battant contre des 7A toutes lisses. Pendant ce temps les débutants font une majestueuse grande voie, “funambule”, avec de belles traversées au-dessus des vagues qui leur donne aussi des émotions. On notera le passage pour des cordées voisines de l’hélicoptère dragon 29 venu rappeler au groupe les petits dangers de l’escalade en falaise.

3e et dernière plus petite journée (et oui, on a le train à 17h), la team des expérimentés se fait plaisir en réalisant “funambule” que les autres ont fait la veille. Pendant ce temps, ces fameux autres se battent dans le 5 dans le secteur Menhir. Un phoque, curieux de voir grimper cette assemblée vient faire des petits coucous.

Avant de partir, razzia à la biscuiterie du coin. Kouign-amann, caramel au beurre salé et cidre bien de chez eux, viennent alourdir les sacs de nos comparses, que devront porter leurs dos, bien éprouvés par ces trois jours de grimpe.

Un grand merci à Sophie et François les BE attentionnés, plein de bonne humeur et de bons conseils. Un grand merci à la commission sortie, Erlé notamment pour sa pugnacité à organiser cette belle sortie. Un grand merci à la météo bretonne qui durant la totalité du séjour, d’un soleil éclatant, a fait taire les médisants.

Benoît